" En s'engageant dans des procès contre le "racisme anti-Blanc", le mouvement
associatif alimentera le sentiment d'injustice des jeunes qui se sentent
humiliés par ceux qui maîtrisent le langage permettant d'échapper aux
accusations de "racisme", écrivent dans Le Monde le sociologue S Beaud et
l'historien G Noiriel.
Pour eux, "La racialisation du discours public contribue
ainsi à l'enfermement identitaire de la fraction déshéritée de la jeunesse
populaire. Privés de toute possibilité de diversifier leurs appartenances et
leurs affiliations, ces jeunes intériorisent un vocabulaire racial qu'ils n'ont
pas inventé, mais dans lequel ils se reconnaissent.
