faut-il renoncer aux notes, comme s'y essaient quelques
établissements expérimentaux ? Ni l'institution, ni ses acteurs n'y
semblent prêts. Ce qui n'empêche pas d'examiner les pratiques réelles,
de les comparer avec celles d'autres systèmes scolaires, de juger si
certaines semblent mieux adaptées à l'apprentissage et à la réussite
scolaire.
Pierre Merle, sociologue, agrégé de Sciences économiques et
enseignant à l'ESPE de Bretagne intervenait à l'occasion du cycle « Pour une
école bienveillante : renforcer le plaisir d'apprendre » pour une
réflexion sur la Notation des élèves : état des savoirs et « pratiques
efficaces ». Il entendait montrer que certaines données sont à prendre
davantage en considération : renoncer à l'idéal de la note « vraie »,
admettre la réalité des « biais » d'évaluation qui influent sur les
notes, mutualiser et varier les formes d'évaluation pour atténuer leurs
effets pervers. Un usage révisé de la notation, en somme, au service de
l'équité et du progrès scolaire.
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